• "Si moi j'étais la reine de ta vie, juste aujourd'hui, la reine de ta vie,Tu seras dans mes rêves, je serais dans les tiens"

     C'est pas parce que je ne sais pas le vivre, que je n'ai pas le droit d'y rêver. Il peut rester pur et idéalisé, c'est ainsi qu'il me satisfait. C'est juste beau de songer qu'un jour il puisse naître dans la réalité.

    Musique : Dunkerque - INDOCHINE


    votre commentaire
  • Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes. 

    Et ça défile incessamment dans ma caboche comme une comptine monotone qui joue les rengaines, aussi lourde et pesante qu'un gong qui n'en finirait plus.

    C'est le slogan d'une affiche campée sur la porte qui fait face à mon bureau, au travail.

    Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes.

    Comme si j'avais besoin de ça, une fois tranquille-peinarde chez moi, pour me rappeler le vide qui désanime mes journées. Ces longues journées qu'on ne voit jamais terminer.

    Plus que deux jours à te supporter, Tigris. J'aurais ta peau.
     
    Le vide est un gros dragueur non seulement pénible et insupportable mais pot de colle. Sans oublier qu'il invite toujours son meilleur ami l'Ennui. Plus on est de fous, toi même tu sais.

    Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes.

    Pour ma part, j'ai plutôt envie de pleurer, derrière mon bureau à faire celle qui comble le rien. Mais je retiens ces sanglots capricieux du mieux que je peux. Il faut bien s'armer de patience, dans deux jours je retrouverai ma petite vie toute jolie, toute paisible ainsi qu'un compte en blanque renfloué. Comme quoi subir le rien, paie.

    Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes.

    Et puis il y a Londres. J'y pense très fort.  

    Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes, Tigris sort ses griffes.

    Et aussi ces yeux et l'espoir de les recroiser.

    Une obsession rien que pour noyer ce pauvre et désolant ennui journalier.

    Sais bien que c'est ridicule de balayer le tout-autour et espérer les revoir. Les yeux ne réapparaîtront surement jamais (ainsi que son propriétaire, cela va de soi).

    Pourtant.


    Musique :
    Guns of Brixton -The CLASH 


    votre commentaire
  • Au réveil de lundi, la journée semblait se profiler joliment. Des yeux-aimants croisés dans le métro, de ces regards qui attirent et dont on se souvient la tête en fleurs. D'ailleurs, ils me rappelaient quelque chose. Oui, mais quoi, qui ? 

    Et puis le soleil s'est soudainement volatilisé.

    En ces premières heures de dernière semaine d'août, d'autres collaborateurs sont rentrés de congès au bureau. Le calme qui régnait dès lors, s'est alors dissipé.

    Tous s'agitaient telles des abeilles affolées dans une ruche. Et les bourdonnements du genre ont vite fait de faire rappliquer Madame Migraine alors qu'elle n'était pas invitée.

    Un petit cafard de passage. Le songe d'être ailleurs ou de recommencer cette journée en fabriquant un soleil plus résistant.

    Mais j'ai pas les mains assez habiles pour ça.

    Peut-être qu'une bonne douche saura laver les vilaines tâches grises de ce jour un peu noir. Et puis penser que demain sera possiblement meilleur.


    votre commentaire
  • Week end qui prend fin et qui s' éteind pour laisser une naître une nouvelle semaine.

    LA dernière semaine de boulot (oh yeah) avant de laisser les vacances installer leurs bagages. Des projets qui se dessinent, une envolée prochaine pour Londres ?

    *suspens*

    Les choses dans la tête : la jolie voix de Tarja de Nightwish qui chantonne des airs brouillons et une perspective colorée pour demain, puis l'envie de renifler à nouveau, encore et encore, la fiolle de senteur "ambre gris". Jolie nuit !


    1 commentaire
  • Au réveil ce matin, un nouveau parfum titillait mes narines. Une fragance qui ne m'est pourtant pas inconnue.

    Sentiment de bien-être, bonheur ?

    Ces derniers temps, j'ai oublié cette sensation. Elle n'est pas le fruit d'un évènement particulier et c'est là que c'est le plus intéressant.

    J'ignorais que l'on pouvait se sentir heureux comme ça, sans aucune raison apparente.

    Peut-être est-ce le fait d'avoir nouvellement quelque autre préoccupation que les choses noires habituelles. Mais diable où sont-elles passées ?

    Aujourd'hui, je vais mettre mon cerveau sur OFF, éviter d'analyser le pourquoi du comment du parce que et simplement profiter des ces nouvelles heures ensoleillées.

    Avant que l'orage ne revienne, oui, parce qu'il reviendra. Il ne disparaît jamais définitivement, il a laissé ses affaires dans l'armoire.

    En attendant, je vais faire un voyage dans mes vieilles bédés.

     


    votre commentaire