• Voilà. Le compte à rebours est lancé. Dans un jour et demi à tout casser, j'arpenterai les rues londoniennes.

    Pas d'euphorie en vue. Ce soir, c'est plutôt l'angoisse qui grouille dans mon ventre. Sais pas trop pourquoi. Peut-être encore cette satané paranoïa.

    J'imagine tout et n'importe quoi : les gros scénarios quasi-improbables du même acabit que les tueurs en série qui défoncent les portes (en l'occurence ma porte- attention, hein, ils font un commando spécial pour venir me tuer dans mon espèce de trou à rat).

    C'est totalement loufoque comme idée - les tueurs-défonceurs - mais en pleine crise d'angoisse, ça m'apparaît comme une situation plausible et très normale.

    La maîtrise de soi est difficile. Mais j'me soigne. Du moins, j'essaie.

    Petite, je me souviens avoir été téméraire. A croire qu'on change vraiment au fil du temps.

    Seulement, l'inverse aurait été plus - comment dirais-je ? - logique.

    Toujours est-il qu' aujourd'hui, enfin ce soir, l'agitation mentale est à son comble.

    Quoique l'évoquer, déjà m'assagit.


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  • C'est souvent le premier qu'on choisi. Alerte. Se tenir loin du danger.

    Passion rime avec bouleversement. Et avoir le cran de tout plaquer pour assouvir un désir brûlant, terriblement attirant, c'est pas donné à tout le monde.

    C'est sûr, il faut savoir assumer, comme l'a dit Titinette (voir lien plus bas). Les enjeux sont parfois conséquents, et on se dit que tout plaquer sur un coup de tête ne vaut pas le coup. Et pourtant...

    J'ai tendance à penser que si la passion nait, c'est que déjà, un bout de satisfaction dans le couple s'est épuisé. Et ce, même sans en être conscient.

    Pour moi, LA rencontre si émoustillante, si envoûtante, n'est pas le déclencheur des tortures mentales à essayer de résoudre cette dualité enigmatique, mais bien la confirmation que quelque chose clochait depuis déjà un bout de temps au sein du couple.

    C'est cette alarme qu'il faut écouter afin de déchiffrer le message qu'elle veut délivrer.

    On sait bien que la passion est un agréable moment à vivre, un aventure à bout de souffle... qui s'éssouffle. Vite. Trop.

    Mais je n'arrive pas à cerner pourquoi l'on s'évertue à renoncer à ces plaisirs. Si ce n'est toujours, ça l'est très souvent.

    La hantise du changement peut-être. Sans doute. La peur du jugement de l'entourage, de voir sa réputation brimée. Oui, et alors ?

    Quand on refoule ces envies, c'est soi-même que l'on enterre.

    Le problème étant que, même en restant raisonnable, le malaise qui régnait dès lors, rejaillira plus tard; et peut-être beaucoup plus fort. Et les dégats s'accroîtreront proportionnellement.

    Pour ne pas changer, suis tombée dans ce panneau... et ça fait vraiment très mal...

    Après, ça dépend des personnes. Peut-être qu'aimer deux fois en même temps c'est possible. Je sais pas. En fait, j'en sais rien.

     A voir sur le même thème le blog : L'Alchimiste

     


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  • Journée sans dessus-dessous, à cent à l'heure (-->Attention: pour quelqu'un qui, d'habitude, ne fait RIEN).

    Tout doit être bouclé avant le départ en vacances et on me demande trop de choses. J'ai pas encore mis un pied dans cette école (IFSI), que déjà elle me sort par les yeux! Visite médicale par-ci, vaccins par-là, radio...

    Plus qu'encore trois jours à fond les ballons avant d'aller se vider la tête Outre-Manche, histoire de recolorer un peu ce quotidien plan plan, tout gris où tout m'épuise.

    Il m'en faut peu, c'est vrai, pour m'épuiser. Mais, la routine plan-plan et les contraintes qui vont avec m'ennuient profondément.

    Aussi quand ça n'est pas je-cours-partout-pour-clore-le-dossier-à-rendre-à-la-rentrée, c'est le rien qui me brûle.

    Et quand les journée sont vides, l'envie de faire s'amoindri jusqu'à disparaître complètement. Et je reste là. Chez moi, dans ma chambre, en tête à tête avec mon plafond.

    Vicieuse, cette affaire : moins on fait, et moins on a envie de faire. C'est pourtant pas le désir qui me manque.

    Il faut que ça change. C'est plus possible.

    Je suis un lombric. Un larve qui larve. Plus larve que larve. 


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  • 22h19

    La couette hurle mon absence. Tant pis pour elle, j'ai pas sommeil. Enfin si, mais je lutte. Attente. De quoi ? J'en sais trop rien, à vrai dire. Peut-être qu'on vienne me saupoudrer de paillettes d'amour. C'est bête à dire, mais j'en ai besoin. Un peu de tendresse, bordel.

    J'ai faim.

    C'est pour ça. C'est l'alerte. L'alarme qui siffle des "j'ai besoin d'amour, j'ai besoin d'amour, j'ai besoin d'amour..." en boucle. Jusqu'à ce que je craque.

    *tenir bon*

    *ne pas penser au frigo et encore moins à ce qui y repose à l'intérieur*

    J'ai faim.

    *Rhooo ouais bon ça va*

    J'y ai pensé. C'est ça. C'est pour ça. Pas la peine de chercher plus loin.

    J'ai revécu mentalement ces mains timidement enlacées et mon sourire niais de bonheur et puis ses lèvres. Et voilà que je m'y perd. Ça fait un bail.

    *rêverie égarée*
    Une petite chaleur et des yeux souriants, c'est tout ce que je demande. Apparement ce soir va falloir trouver tout ça en creusant un pot de yaourt. Avec un peu de chance on l'y trouvera.

    On m'a toujours dit que l'espoir faisait vivre.

    Non ?


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