• S'assoir quelque part sans trop savoir ce que l'on fait. Le regard égaré, fixer quelque chose sans vraiment le contempler.

    Écouter douloureusement ce hurlement intérieur qui s'étend,qui s'étend.

    Être complètement coupée du reste et disparaître petit à petit, au fur et à mesure que les longues heures s'écoulent.

    Ne rien pouvoir y faire.

    Musique: ce même hurlement intérieur douloureux et sourd.


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  • Là où je me cache pour pleurer,

    Là où je m'envole,

    Là où je vis,

    Là où toujours je demeurerai,

    Là où je ne t'oublierai jamais.

     

    Musique : SCALA "Someone new"


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  • Vents d'humeurs opposés qui se fouettent.

    Un grondement de tonnerre lointain qui se mêle au parfum frais et délicat des étendues vertes recouvertes d'un doux voile de rosée...

    Un murmure juste audible, une fleur déposée devant la porte, et la pluie qui tambourine soudainement.

    La tête en l'air, les pieds nus au frais et la tendre caresse d'un rayon de soleil qui se fait discret derrière de rondouillards nuages grisonnants.

    Et là, seule, juste écouter Dame Nature jouer sa plus belle mélodie en faisant défiler les images dans ma tête...

    Musique: PLACEBO "Peeping tom"


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  • Semaine haute en couleurs. Tout sans dessus-dessous.

    Jolie pagaille en fleurs et nuits blanches de joyeux lurons. Discuter sans fin de tout et rien, rire pour tout et pour un rien. Souffle de joie sur juin.

    Quand j'ouvrirai à nouveau cette porte, quand je sentirai sous mes semelles le cracottement du sel dispersé dans l'entrée, quand je verrai les emballages de gourmandises dispersés sur le sol et les bouteilles de coca vides ou presque trôner sur la table, et nos longs cheveux parsemant le carrelage froid d'avoir sentit notre absence...

    Promis, je ne me fâcherai pas une seule fois.

    Juste esquisser un sourire plein de malice en repensant à toutes nos bêtises d'enfants trop grands.

    Rester au pays imaginaire. Toujours...

     

    Musique: INDOCHINE "Peter pan"


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  • Lundi en plein règne et l'été qui pointe le bout de son nez, il n'est plus bien loin à présent. 

    Envie de plonger toute habillée dans la fraîcheur vivifiante de ces étendues bleues.

    Tant pis pour le jean qui mettra des jours avant de s'en remettre. 

    Tant pis pour le maquillage qui laissera des taches brunes sur le visage. 

    Tant pis pour les poissons qui défilent entre les jambes.

    Tant pis pour les cailloux qui chatouillent les pieds.

    Tant pis s'il faudra rentrer trempée jusqu'aux os.    

    Tant pis s'il fera froid.

    Tant pis aussi s'il pleuvra.

    Tant mieux parce que tu seras là avec moi.

    Musique: INDOCHINE "Juste toi et moi"


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