• En ses reflets, je devine sa faiblesse qui me ressemble.

    Une danse virevoltante menée par une toute légère brise qui rappelle ces couleurs dont on aimerait qu'elles nous habillent.

    Avant que leurs vies s'achèvent sur la nôtre, juste dresser un voile de silence et se laisser bercer par leur mélodie muette qui s'écoute avec les yeux.


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  • Étendue, sans bouger, sur le lit. Se perdre dans le plafond. L'obscurité angoissante noyée dans un silence grinçant.

    Les démons qui hurlent dans la tête. S'abandonner dans ce malaise déconcertant, qui ouvre la perception d'une existence torturée.

    Semblant d'une perte, et s'engouffrer précipitemment dans un trou noir béant.

    Ces mêmes déchirements qui se déchaînent au rythme croissant d'un coeur trop gris secoué par la haine.

    Ce sentiment d'amour trop fort, trop insupportable par sa puissance.

    Violence.

    Déchéance.

    Destruction.

    Toucher le fond, bien profond.

    S'accoutumer à ses vagues fouettantes jusqu'à faire couler le sang, qui s'étend.

    Souffrir à vouloir ronger cette plaie mal raccommodée, l'arracher.

    Pousser son masochisme jusqu'à son paroxysme en ranimant ces feux qui nous consummaient et anéantissaient.

    Se brûler d'eux.

    Encore.

    Plus fort.

    Se jeter à corps et âme perdus dans les braises de cette déchéance qui nous donne le pouvoir de se sentir vivre.

    Adorer se glisser dans cette main de fer au gant de velours qu'est l'Amour. S'y jeter en sachant qu'on s'y détruira.

    De toutes façons, l'amour fleuri n'existe pas.

    Musique : Baby - Alien Sex Fiend


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  • Rester concentrée sur les couleurs, en essayant de les faire pénétrer en moi.

    Histoire de voir si la joie peut se recevoir en intra-veineuse.

    Tomber si bas, en venir là pour rien qu'un petit souffle de bonheur sur une vie peinte en noir et blanc.


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  • Encore une journée passée à laisser passer le vide.


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