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De la nécessité d’apprivoiser le vide en comblant ses brèches par d’abondantes couches d’absurdités.
La douleur cérébrale peut être vive, l’évitement par le plaisir est une technique. L’immédiat, un gouffre de futilités.
Stimuler sa sensibilité afin de leurrer sa conscience qui pense, trop.
Obéir à ce schème déroge le sens même de la futilité. Se gorger de superflus, s’étouffer avec, devient une nécessité. Le vide est vertigineux, terrifiant, angoissant.
Il y a dans l’art, plus précisément dans l’intention de donner corps à l’immatériel, le désir (conscient ou non) d’abroger ce sentiment de vide. Si ce n’est apprivoiser cette douleur en la sublimant.
Si l’art induit l’idée de beauté universelle qui résonne en tout un chacun, c’est qu'elle fait écho à ce quelque chose d’encore plus universel que la beauté.
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