• Et ça n'est pas qu'une pensée, apparement. Je me vautre sans arrêt dans cet univers là. Faussé. Exagéré. Pour un rien en plus, c'est bien ça le pire. Je nage en pleine paranoia.

    C'est un joli lac...pour qui l'eau trouble et les fonds qui hurlent aux noyades ne font pas peur.


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  • Humeur maussade. Dégoûtée. Et de plus en plus. De ces gens, ceux qu'on voit dans la rue. De ces jeunes surtout. Sais pas si c'est pareil partout, dans toutes les grandes villes françaises ou d'ailleurs.

    Mais moi ça me dégoûte : cette racaille, ces boîteux, toutes ces filles-on-dirait-toutes-sorties-de-clips-de-r'n'b (pour rester polie)... toute cette jeunesse uniforme et qui ne ressemble à rien.

    Une grande toile de caricatures, voilà à quoi ressemble ma ville. 

    Ca n'est pas que j'ai la prétention de me sentir supérieure ou que sais-je encore, mais je me sens perdue. Paumée. Où suis-je ?

    Me sens mal, là dedans, voguant là, parmis eux. Qui suis-je ?

    Surement une demeurée parce que j'ai pas compris. Ai du passer à côté de quelque chose.

    Ca doit être ça. Sûrement.


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  • #1

    J insiste pour me revoir. Cette fois sans jeu ni trouble, sans ambiguité. Nous sommes à la maison, sur la terrasse. Un soupçon de pudeur, de la douceur dans son regard. La sonnerie de son téléphone retentit. C'est Elle. Sa femme. Gêné, il prend l'appel, s'éloigne. Je voudrais qu'elle disparaisse, qu'elle n'ait jamais existé. Il revient, s'excuse et me prend dans ses bras. Soudain, on déambule dans une ruelle et sans prévenir, il me plaque brusquement contre un mur. Les yeux injectés de sang, il devient violent, incontrôlable. Paniquée, je tente de me débattre mais il me serre fort, trop fort. Il est comme possédé, je ne le reconnais pas et suis terrifiée. Dans sa démence, il hurle un "Va-t-en !". Je parviens à me dérober de son emprise et cours, vite, loin, sans me retourner. J'ai compris qu'il était sur le point de me tuer, que sa pulsion morbide était plus forte que tout. Ellipse. Changement d'époque, village imaginaire. Je le cherche, en vain, mais fini par apprendre qu'il a tué sa femme.


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  • T'étais qu'une ombre. T'as filé, j'ai même pas eu le temps de te rattraper. C'est con. C'est bête. Mais tu regrettes, hein ?

    *Souffre à ton tour*

    Agonise bien. Peut-être que tu comprendras.


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  • Alors là : NON, re-NON et re-re-NON. Pas d'accord. Définitivement. Et j'aime pas quand il dit ça. Je trouve ça très drole le néo-romantisme.

    Bien plus sympathique que toutes ces modes qui déhambulent dans nos rues. C'est pas fait pour se prendre au sérieux et c'est ça qui me plait.

    Vive les cheveux longs et touffus, les coupes asymétriques, les chemises jabots et tout le clinquant qui va avec !


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